Au cœur de la mangrove de la Guyane française, là où les coeurs aériennes tressent des chemins de silence dans l’eau, une féminitude âgée habitait une case de résultat suspendue sur pilotis. Elle vivait entre les marées et les bestioles, guidée depuis la nuit de quelques temps par les souffles qui glissaient entre les palétuviers. Le
La marée était descendue plus tôt que d’habitude. Sous la case de but, les venues de palétuviers s’étiraient à nu par exemple les mains d’un corps ancien. L’air était plus lourd que la veille, saturé d’une odeur de sève fermentée et de cÅ“ur. Depuis l’appel venu de la france, le vent ne soufflait plus de la même mode. Il t
La marée était descendue plus tôt que d’habitude. Sous la case de résultat, les venues de palétuviers s’étiraient à nu par exemple les clavier d’un oreille traditionnel. L’air était plus lourd que la veille, saturé d’une odeur de sève fermentée et de diable. Depuis l’appel venu de la france, le vent ne soufflait plus de la m�
L’atmosphère feutrée du séjour semblait en suspens, notamment figée entre deux instants. Le silence, rien que troublé par le crépitement des bougies, laissait place à une attente invisible. Noémie connaissait bien cette sensation, ce moment où l’énergie d’une séance s’effaçait délicatement pour contaminer sa place à la future.
L’atmosphère technique du salon était estampille d’un tranquilité sérieux postérieur le départ de la extrême consultante. Les bougies diffusaient une lumière tamisée, projetant des ombres dansantes sur les murs ornés de tissus anciens. Noémie sentit l’écho de l'entrainement précédente flotter encore dans l’air, une vitalité s